Les nageurs sauveteurs peuvent intervenir sur les plages, les piscines de camping, les lacs… sur la plupart des plans d’eau donc. En revanche, le BNSSA ne permet pas d’enseigner la natation contre rémunération. Plusieurs épreuves composent l’examen du BNSSA. De la nage à l’assistance à personne en passant par la réglementation, l’examen est assez complet et demande une bonne préparation.
Qui peut devenir nageur sauveteur ?
La formation associée au BNSSA est ouverte à toute personne de 16 à 77 ans. Il faut avoir 17 ans le jour de l’examen et avoir 18 ans avant de pouvoir commencer à travailler comme nageur sauveteur. Une bonne condition physique est évidemment nécessaire pour réussir les différentes épreuves.
De nombreuses structures partout en France proposent une formation au BNSSA. Les Directions Départementales de la Cohésion sociale sont à même de fournir les coordonnées des différents centres de formation. Les centres de formation de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) proposent notamment des formations pouvant s’étaler sur un ou deux ans. Les cours et exercices ont alors lieu les week-ends et durant les vacances et la formation débouche sur les diplômes nécessaire à la surveillance de la baignade sur une plage.
Les épreuves du BNSSA
L’examen du BNSSA est composé de quatre épreuves.
Parcours de sauvetage de 100 mètres
L’épreuve se déroule en bassin de natation. Il s’agit d’un parcours de sauvetage aquatique.
Le candidat part du bord du bassin et doit faire 25 mètres de nage en surface. Il enchaîne ensuite sur deux parcours de 25 mètres, avec chaque fois 15 mètres en immersion selon un trajet précis. Il devra ensuite plonger en canard afin de remonter un mannequin reposant entre 1,80 mètre et 3,70 mètres de profondeur et le remorquer visage hors de l’eau sur 25 mètres.
A chaque virage, le candidat doit toucher un repère identifié. Il ne doit jamais prendre d’appui durant le parcours, sauf pour remonter le mannequin. Il peut alors prendre appui au fond lors de la récupération du mannequin et de la remontée à la surface.
Le candidat passe l’épreuve en maillot de bain, aucun matériel n’est autorisé (combinaison, masque, lunettes…).
Afin de réussir l’épreuve, le candidat doit réaliser le parcours en 2 minutes 40 secondes ou moins.
Il dispose ensuite d’au moins dix minutes de récupération avant de passer à l’épreuve suivante.
Parcours de sauvetage de 250 mètres
Ce parcours se déroule lui aussi en bassin. Le candidat est équipé de palmes, masque et tuba.
Au départ de l’épreuve, le candidat s’équipe. Il peut le faire dans ou hors de l’eau. Il doit ensuite parcourir 200 mètres en touchant le mur à chaque virage. Il doit ensuite aller chercher un mannequin reposant là encore entre 1,80 mètre et 3,70 mètres de profondeur. Le mannequin doit être remorqué sur la distance restante, soit 50 mètres. Cet exercice se fait sur le dos, ce qui signifie que le candidat ne peut plus utiliser le masque et le tuba. À tout moment, le mannequin doit avoir les voies aériennes dégagées, visage au-dessus du niveau de l’eau.
Le candidat doit effectuer le parcours sans prendre d’appui en moins de 4 minutes et 20 secondes pour réussir l’épreuve.
Une nouvelle fois, il dispose ensuite d’au moins dix minutes de récupération.
Assistance à personne en difficulté
Cette fois, l’épreuve ne se fait pas avec un mannequin, mais avec une personne qui va simuler une situation de détresse. La victime va se situer entre 15 et 25 mètres du bord du bassin.
Une fois rejointe, la victime va saisir le candidat de face. Celui-ci va devoir se dégager puis transporter la victime vers le bord afin de la mettre en sécurité. Durant toute l’opération, le candidat va devoir parler à la victime afin de la rassurer. Il devra ensuite la sortir de l’eau, sans aide matérielle ni échelle. Une fois la victime en sécurité, le candidat doit vérifier ses fonctions vitales.
L’épreuve se déroule en short et en t-shirt. Aucun autre matériel n’est autorisé.
Le candidat doit réussir l’ensemble de l’épreuve pour qu’elle soit validée.
Epreuve théorique (QCM)
Dernière épreuve du BNSSA, cette épreuve théorique se présente sous la forme d’un QCM. Elle dure 45 minutes et les questions posées ont pour objectif de vérifier que le candidat a les connaissances nécessaires dans les domaines réglementaires et pratiques.
Le QCM est composé de 40 questions accompagnées chacune de 3 à 5 réponses, dont au moins une est juste. Les domaines couverts sont nombreux : secourisme, aspect réglementaires, signalisation d’un poste de secours, organisation des secours, connaissances des informations météorologiques, premiers soins et mise en œuvre de moyens supplémentaires…
Une réponse est correcte si seules les bonnes réponses sont sélectionnées. Une réponse est fausse si elle est incorrecte, incomplète ou absente. Chaque bonne réponse rapporte un point et pour être reçu, le candidat doit obtenir une note supérieure ou égale à 30.
Validation et recyclage du BNSSA
Le diplôme du BNSSA a une durée limitée. Pour rester acquis, le BNSSA doit être validé tous les 5 ans. Il s’agit néanmoins ici de vérifier le maintien des connaissances et des compétences. Seules les épreuves de parcours de sauvetage de 100 mètres et l’assistance à personne en difficultés font partie de l’examen.
Il est organisé après une session de recyclage, généralement un stage. C’est l’occasion pour les candidats de réactualiser leurs connaissances sur tous les domaines du BNSSA.
Les titulaires du BNSSA ayant échoué aux épreuves de recyclage ou n’ayant pas renouvelé leur validation dans les temps doivent repasser les épreuves sous peine de ne plus pouvoir exercer d’activité de surveillance de baignade.
Le sac de sport idéal des nageurs…
Et pour vous préparer à l’épreuve du BNSSA, pensez au sac de natation compartimenté Karkoa pour séparer vos affaires mouillées du sec et votre ordinateur de vos affaires de piscine!